L’importance de ce qui se passe dans la toute petite enfance pour l’avenir d’une personne est aujourd’hui admise : de multiples recherches ont permis de mieux connaître le bébé, ses capacités de perception et de communication, et ce dont il a besoin pour se développer de façon harmonieuse.

La vie utérine a également retenu l’attention ces dernières années, aussi bien en ce qui concerne l’équilibre de la mère, que l’instauration de la sécurité affective du bébé à naître, par exemple avec l’haptonomie.

La mémoire cellulaire élargit cet intérêt pour l’enfant né et à naître à sa conception, aux 9 mois qui la précèdent, ainsi qu’à l’expérience de la naissance elle-même.

Le projet de nos parents

Avant même notre naissance, alors que la vie commençait à peine, nous avons capté les événements et l’ambiance de ce que vivaient nos parents : notre conception, liée à un projet – ou non-projet – de bébé, leur histoire, celle de leur couple et de leurs familles.

Ces longs mois d’imprégnation qui nous ont conduits jusqu’à la naissance, constituent notre Projet-Sens, c’est-à-dire le projet de nos parents, celui qui donne à notre vie son sens – son orientation et sa signification.

Notre Projet-Sens est comparable à un legs de l’histoire qui serait pour nous source de distorsion et de souffrance tant qu’il demeure inconscient.

Un canevas de référence

C’est à notre Projet-Sens que notre corps ne cesse de revenir, cycliquement, tout au long de notre vie, comme à un canevas de référence : dès qu’une situation présente une couleur analogue à l’empreinte initiale, le scénario qui a garanti la vie se rejoue à notre insu, même s’il est devenu totalement inadapté.

Un grain de possible, en attente de germination

Notre Projet-Sens n’est pas seulement une valise qui pèse. Il est également un « grain de possible », en attente de germination. Car, d’une certaine manière, nous commençons toujours notre vie en exil de ce que nous portons d’unique.

C’est la raison pour laquelle éclairer notre Projet-Sens revêt une importance décisive pour nous libérer des mémoires auxquelles nous nous conformons inconsciemment.

La méthode de la Mémoire Cellulaire consiste à retrouver les événements premiers avec les ressentis, les émotions et les sensations qui y sont associés, pour permettre à nos comportements réactifs et inadaptés de se transformer. C’est alors que nous pouvons véritablement commencer à prendre la responsabilité du chemin de notre vie et que la joie peut s’inviter…

Je vous accompagne dans ce forage au plus intime de vous-même. Nous nous laissons accompagner par ce qui est plus grand que nous, quelle que soit notre manière de l’appeler.

Isabelle Yon – Praticienne en mémoire cellulaire et formatrice – Lille