Les mécanismes qui agissent, en nous, à notre insu, et nous rendent malheureux, ont un sens. 

Ces mécanismes ont été des stratégies de protection puissantes et efficaces face aux souffrances de l’enfance. Mais ils sont devenus inadaptés, un peu comme des vêtements devenus trop étroits. La vie, en nous, est empêchée, amputée d’une grande part de ses possibilités par les mécanismes qu’elle a autrefois suscités, et qui ont été retenus parce qu’ils ont fonctionné.

Rencontrer les mémoires de notre corps

Ces mécanismes sont inscrits en nous sous forme de mémoires inconscientes très actives : les informations qu’elles véhiculent interfèrent avec toute situation de la vie qui présente une analogie avec la souffrance première.

Aller à la rencontre de ces mémoires, en nous, c’est aller à la rencontre des souffrances de l’enfant et du fœtus que nous avons été, mais également des souffrances de nos parents et ancêtres, qui nous ont transmis certaines de leurs manières d’être et de faire (pour en savoir plus).

Myriam Brousse est une pionnière, en France, de l’approche en mémoire cellulaire. Pendant plus de 40 années d’accompagnement, et avec l’apport d’autres chercheurs, elle a cherché une méthode d’investigation afin d’apprendre à écouter le corps, et d’y trouver les réponses à nos questionnements.   

Élargir notre conscience

Plusieurs outils sont à notre disposition pour découvrir les informations cristallisées dans notre corps à partir de ressentis, de visualisations, d’émotions, de mots qui font mouche… Il s’agit de retrouver les premières souffrances, de les comprendre, de leur permettre de s’exprimer et, ainsi, de se transformer.

Comme toute méthode, la démarche en mémoire cellulaire n’est pas une recette pour rendre à la vie sa fluidité, mais un chemin vers, et un chemin de conscience. Chaque chemin est singulier, parce que chaque personne est unique, porteuse de talents et de ressources qui lui sont propres. 

Isabelle Yon – Praticienne en mémoire cellulaire et formatrice – Lille